Importance Of Toll-Like Receptors For B Lymphocyte Survival In Primary Sjögren’s Syndrome

Auteurs-es

  • T Guerrier Université de Brest
  • L Le Pottier
  • P Youinou Université de Bretagne Occidentale, Brest
  • J O Pers Université de Bretagne Occidentale, Brest
  • C Jamin Université de Bretagne Occidentale, Brest

Mots-clés :

Sjögren’s syndrome, B lymphocyte, Toll-like receptor 9, differentiation

Résumé

The Sjögren's syndrome is a systemic autoimmune disease characterized by lymphocytic infiltration of the glands responsible for mouth and eyes dryness. A minority of infiltrating B cells is organized as germinal centers while the majority is aggregated into clusters of transitional and marginal zone B cells. The Toll-like receptor 9 (TLR9) recognizes microbial DNA but also, sometimes, the self DNA. It appears to be a key determinant of the survival and differentiation of B lymphocytes. After laser micro-dissection of B cells from salivary glands, analyses by quantitative RT-PCR showed that transitional B cells express high level of TLR9 mRNA unlike B cells from germinal centers. B lymphocytes from healthy donors were sorted by flow cytometry and stimulated in vitro with their TLR9. It induces survival, activation and proliferation associated with phenotypic changes. Transitional B cells exhibited characteristics of the marginal zone, whereas mature B cells expressed follicular germinal center specificities. Finally, IgM and IgG were secreted by both population, but with elevated production of autoantibodies by the transitional B cells. Increased expression of TLR9 by transitional B cells suggests that they may be highly sensitive to differentiate into autoantibody secreting cells through maturation into the marginal zone into the salivary glands. TLR9 might be a target for forthcoming biotherapies.


Le syndrome de Gougerot-Sjögren est une maladie autoimmune systémique caractérisée par une infiltration lymphocytaire des glandes responsable d'une sécheresse buccale et oculaire. Une minorité des lymphocytes B infiltrants est organisée en centres germinatifs tandis que la majorité est regroupée en agrégats de lymphocytes B transitionnels et de la zone marginale. Le Toll-like receptor 9 (TLR9) reconnaît l'ADN microbien mais aussi, parfois, l'ADN du soi. Il apparaît donc comme un élément déterminant de la survie et la différenciation des lymphocytes B. Après micro-dissection laser des lymphocytes B des glandes salivaires, une analyse par RT-PCR quantitative a montré que les lymphocytes B transitionnels expriment fortement l'ARNm de TLR9 contrairement à ceux des centres germinatifs. Des lymphocytes B de donneurs sains ont été triés par cytométrie en flux puis stimulés in vitro par leur TLR9. Il s’ensuit une survie, une activation et une prolifération associées à des modifications phénotypiques. Les lymphocytes B transitionnels présentent des caractéristiques de la zone marginale, tandis que les lymphocytes B matures expriment des spécificités folliculaires des centres germinatifs. Enfin, des IgM et des IgG sont sécrétées par les deux types de population, mais avec une production d'auto-anticorps plus élevée issue de la différenciation des lymphocytes B transitionnels. L’expression accrue de TLR9 par les lymphocytes B transitionnels suggère qu'ils pourraient être particulièrement sensibles à une différenciation en cellules sécrétrices d'auto-anticorps par une maturation vers la zone marginale au sein des glandes salivaires. Le TLR9 pourrait bien devenir la cible des futures biothérapies.

Téléchargements

Publié-e

2013-11-05

Numéro

Rubrique

Original Research Articles