Antibacterial action of dental cements: An in vitro study
Mots-clés :
Actinomyces, ciments dentaires, microbiologie, StreptococcusRésumé
Le but de ce travail a été de comparer, in vitro, les éventuelles propriétés antibactériennes de différents ciments: 1 ciment ZOE (Eugespad®), 2 ciments à base d’hydroxyde de calcium (Dentical®, Dycal®), 3 ciments verre-ionomère (PR. glass ionomer LC®, PR. glass ionomer BC®, PR. Scell® glass ionomer) et un ciment adhésif (Expaliner®).
Ces matériaux ont été testés vis-à-vis d’espèces bactériennes retrouvées dans la carie dentaire ou dans la plaque dentaire (Actinomyces viscosus ATCC 19246, Actinomyces israelii ATCC 10048, Streptococcus mutans ATCC 25175, Streptococcus sanguis ATCC 10557) et des échantillons de salive totale.
L’activité antibactérienne a été appréciée par une méthode d’inhibition de croissance en milieu solide dérivée de la technique des antibiogrammes (McComb, 1987). Chaque ciment, préparé selon les recommandations des fabricants, était déposé au fond d’un puits creusé dans une gélose (milieu de Schaedler enrichi avec du sang de mouton) ensemencée avec une préculture de 48 heures de l’une des souches bactériennes retenues. Après incubation à l’étuve à 37°C en anaérobiose, les diamètres des zones d’inhibition de croissance étaient mesurés au temps t = 48 heures. Pour chaque espèce et matériau testés, l’expérimentation a été répétée 10 fois.
Parmi les sept matériaux testés, le Dycal® et l’Expaliner® n’ont entraîné aucune zone d’inhibition de croissance. Les plus fortes zones d’inhibition ont été obtenues avec le ciment ZOE. L’activité des quatre autres ciments a varié en fonction de la nature du ciment et de l’espèce bactérienne.
Ces modifications d’activité pourraient, après confirmation de ces premiers résultats, être prises en compte dans le choix clinique d’un ciment dentaire.
Téléchargements
Publié-e
Numéro
Rubrique
Licence
I hereby certify that the authors of the above manuscript have all:
1. Conceived, planned, and performed the work leading to the report, or interpreted the evidence presented, or both;
2. Written the report or reviewed successive versions and shared in their revisions; and
3. Approved the final version.
Further, I certify that:
1. This work has not been published elsewhere and is not under revision in another journal;
2. Humane procedures have been followed in the treatment of experimental animals (if applicable);
3. Investigations in humans was done in accordance with the ethical standards of the responsible committee on human experimentation or with the Helsinki Declaration (if applicable).
4. This paper has been carefully read by a native English speaker who is familiar with the field of work (this applies to authors who are not fluent in English); and
5. The copyright of the article is transferred from the authors to the Bulletin du Groupement International pour la Recherche Scientifique en Stomatologie et Odontologie upon acceptance of the manuscript.