Quelques histoires belles et véritables des femmes au Moyen Age et à la Renaissance
DOI:
https://doi.org/10.1344/Svmma2015.5.6Palabras clave:
beauty, Canticle of Saint Eulalia, Christine de Pizan, The City of Ladies, Douceline de Digne, women, The Heptameron, history, French literature, Marguerite de Navarre, Middle Ages, Renaissance, truthResumen
Au Moyen Age et à la Renaissance, les femmes acquièrent le désir et la capacité d’écrire elles-mêmes des histoires édifiantes, belles et véritables, et elles posent à leur mesure la question difficile, à la fois philosophique, théologique et juridique, du rapport entre la beauté, la vérité et l’écriture. Cette étude considère successivement la Vie de sainte Douceline de Digne écrite à la fin du XIIIe siècle par Philippine de Porcellet qui lui a succédé à la tête des béguines de Provence, La Cité des Dames de 1404 de Christine de Pisan, L’Heptaméron de Marguerite de Navarre composé à partir des années 1520, dans la mesure où ces textes correspondent à trois étapes significatives de l’histoire de la littérature française du Moyen Age et de la Renaissance, et de l’élaboration des rapports entre la beauté et la vérité dans la littérature. Ces trois exemples d’ «histoires belles et véritables» des femmes montrent bien comment les femmes, en nouant les rapports entre la beauté et la vérité, imposent leur présence dans la littérature. Découvrant le pouvoir des «histoires belles et véritables», elles en tirent non seulement une reconnaissance religieuse, culturelle, sociale, mais aussi une meilleure connaissance d’elles-mêmes et du monde qui les entoure, une aptitude à affirmer et légitimer efficacement leur intelligence et leur liberté.
Descargas
Publicado
Número
Sección
Licencia
Derechos de autor 2015 Dominique de Courcelles
![Creative Commons License](http://i.creativecommons.org/l/by-nc-nd/4.0/88x31.png)
Esta obra está bajo una licencia internacional Creative Commons Atribución-NoComercial-SinDerivadas 4.0.
Los autores que publican en esta revista están de acuerdo con los siguientes términos:
a. Los autores conservan los derechos de autoría y otorgan a la revista el derecho de primera publicación de la obra. SVMMA Revista de Culturas Medievales publica con una licencia de Reconocimiento-NoComercial-CompartirIgual 3.0 España de Creative Commons, la cual permite compartir la obra con terceros, siempre que éstos reconozcan su autoría, sin ánimo de lucro y compartan la obra derivada en las mismas condiciones.
b. Los autores son libres de hacer acuerdos contractuales adicionales independientes para la distribución no exclusiva de la versión de la obra publicada en la revista (como la publicación en un repositorio institucional o en un libro), siempre que se reconozca su publicación inicial en esta revista.
c. Se anima a los autores a publicar su obra en línea (en repositorios institucionales o en su página web, por ejemplo), con el objetivo de conseguir intercambios productivos y hacer que la obra obtenga más citaciones (véase The Effect of Open Access, en inglés).